NOÉMIE ROY
En tant que surfeuse, skieuse et canoéiste, Noémie (elle) aime tout ce qui touche au plein air. Même si sa carrière en biologie marine lui a permis de voyager d'Halifax jusqu'en Nouvelle-Zélande, elle se sent plus ancrée lorsqu'elle campe le long de Washipekuk (l'estuaire du Saint-Laurent).
Noémie travaille à l'intersection de la biologie marine, de la gestion des aires protégées et de la communication. Sa thèse de premier cycle explorait comment les aires marines protégées pourraient améliorer la conservation de la biodiversité. Elle a ensuite réalisé un mémoire de maîtrise sur les raisons pour lesquelles relier les gens à l'océan peut signifier des communautés côtières plus fortes et plus résilientes.
Son travail actuel se concentre sur l'engagement des jeunes, la conservation des requins et le deuil écologique. Elle fait partie d'un groupe de jeunes chercheurs en éco-deuil, appelé Sad Gang. Ils étudient et communiquent des stratégies pour aider les praticiens de l’environnement à faire face aux montagnes russes émotionnelles liées au travail dans le domaine du changement climatique.
Noémie s'implique dans la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques à travers ses contributions à toutes les échelles. Elle travaille avec des ONG locales, participe à des ateliers nationaux et a planifié une conférence internationale.
Elle est également première répondante pour le Réseau québécois d'urgence pour les mammifères marins. Lorsqu'un mammifère marin s'échoue dans sa zone, elle est la première sur les lieux. Elle gère la sécurité du public et de l'animal, observe l'état de santé de l'animal et profite de l'occasion pour favoriser le lien entre le passant et le milieu marin par l'échange.
Noémie vit à Niowentsïo et Ndakina, les territoires non cédés, traditionnels et contemporains des nations Huron-Wendat et W8banaki, dans une ville coloniale connue sous le nom de Lévis, QC.