L'Alliance scientifique POW Canada est un comité de chercheurs et de leaders d'opinion sur le changement climatique au Canada. Ils nous aident à guider notre travail et garantissent que nous partageons des informations précises de manière pratique et simple.

Le changement climatique est en marche
Au cours des 800,000 2 dernières années, le dioxyde de carbone (CO2) et les températures à la surface de la Terre ont connu une variabilité naturelle, tout en restant à des niveaux réguliers et fiables. Aujourd’hui, principalement en raison de l’utilisation humaine à grande échelle de combustibles fossiles, les niveaux de CO400 atmosphérique ont dépassé les niveaux historiques, dépassant 2 parties par million (ppm). Parce que les niveaux de CO2 et la température sont corrélés, notre monde est déjà sensiblement plus chaud, ce qui entraîne une escalade des ouragans, des inondations, des vagues de chaleur, des sécheresses, du blanchissement des coraux, de l’acidification des océans et des incendies de forêt. La situation climatique est actuellement mauvaise – les populations et la planète en souffrent déjà. À moins que les concentrations de CO350 ne reviennent bientôt en dessous de XNUMX ppm, la situation va empirer.
Changement climatique 101 :
Météo est à court terme. Réfléchissez : comment la température, l'humidité, les précipitations, les nuages, la visibilité et le vent pourraient-ils changer au cours de l'heure, du jour ou de la semaine à venir ?
Climat est à long terme. Le climat est la météo dans une certaine zone, moyenne sur une longue période (plus de 30 ans), dans laquelle nous pouvons observer des tendances et des changements à grande échelle.
Effet de serre emprisonne la chaleur dans notre atmosphère. Certains gaz présents dans l'atmosphère terrestre, notamment le dioxyde de carbone, la vapeur d'eau, le méthane, l'ozone et l'oxyde nitreux, laissent passer la lumière du soleil mais empêchent cette chaleur de s'échapper vers l'espace. Sans gaz à effet de serre, notre planète serait considérablement plus froide et ne supporterait pas les écosystèmes que nous connaissons aujourd’hui. Mais trop de gaz à effet de serre dans notre atmosphère emprisonne trop de chaleur.
Combustibles fossiles se forment lorsque le carbone organique provenant de plantes et d'animaux anciens est enfoui, chauffé et comprimé sous haute pression pendant des centaines de millions d'années dans la croûte terrestre. La combustion de combustibles fossiles libère le carbone stocké dans l’atmosphère sous forme de dioxyde de carbone. Cela augmente la concentration de gaz à effet de serre dans notre atmosphère au-delà de nos besoins.
Faits saillants
- 2016 et 2017 ont été les deux années les plus chaudes jamais enregistrées dans le monde
- 17 des 18 années les plus chaudes jamais enregistrées se sont produites depuis 2001
- Les températures moyennes mondiales ont augmenté de 0.9°C depuis 1880
- La température moyenne au Canada augmente deux fois plus vite que le reste du monde
- Le Canada émet 1.6 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, ce qui nous classe parmi les dix émetteurs
- Le Canada se classe au troisième rang des émetteurs par habitant – émettant 3 fois notre part en fonction de la population.
- La taille de certains glaciers des montagnes Rocheuses canadiennes a diminué de 40 % entre 1919 et 2006 (Tennant et al. 2012).
Nous sommes à l’origine du changement climatique
Plus de 97 % des scientifiques s’accordent à dire que depuis la révolution industrielle, la Terre s’est réchauffée à un rythme sans précédent. Les recherches scientifiques prouvent que ce réchauffement est dû à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre causées principalement par les activités humaines.
Les gaz à effet de serre d'origine humaine sont émis par la combustion de combustibles fossiles pour l'électricité, le chauffage, les transports et d'autres activités. Même si les combustibles fossiles contribuent au développement mondial depuis des centaines d’années, il est désormais évident que les émissions qui en résultent constituent un problème majeur.
Si rien n’est fait, les impacts seront graves
La neige et la glace sont intrinsèques au Canada, mais l'hiver est en train de changer. Par exemple, le modèle climatique projette que, dans des scénarios d’émissions élevées, l’ouest du Canada pourrait perdre jusqu’à 95 % du volume des glaciers d’ici la fin du siècle (Radic et al., 2014). Le réchauffement des températures signifie une diminution du manteau neigeux, une limite de neige plus élevée et une fonte des glaciers, du pergélisol et de la glace arctique. Les conditions locales peuvent varier, mais la tendance est claire ; les saisons de ski sont de plus en plus courtes, plus extrêmes et moins fiables.
Au-delà des sports d’hiver, la réduction de la neige et de la glace peut avoir un impact considérable sur le paysage canadien tel que nous le connaissons. De nombreuses espèces et communautés indigènes habituées à vivre dans des environnements hivernaux devront s’adapter. L'abondante eau douce du Canada sera en grande partie menacée si elle provient des glaciers et de la fonte des neiges printanière. Les transports dans le Nord canadien deviendront plus difficiles à mesure que le pergélisol se réchauffe et que la glace se brise. La fonte des glaciers et des calottes glaciaires du Canada sera la troisième plus grande contribution à l'élévation du niveau de la mer, derrière le Groenland
De plus, le réchauffement climatique signifie une augmentation des incendies de forêt et des espèces envahissantes telles que le dendroctone du pin ponderosa qui remodèleront nos forêts et notre faune. Les vagues de chaleur, les maladies et le smog mettront notre santé en danger. La sécheresse, les inondations ou les tempêtes violentes auront un impact sur nos agriculteurs, nos forêts et de nombreuses autres industries importantes.
« Ce n’est pas le changement climatique, c’est tout qui change » – Margaret Atwood
Découvrez à quoi ressemble l’avenir de votre municipalité face au changement climatique !
Le changement climatique aura des impacts importants sur tous les aspects de la vie à travers le monde. Le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) des Nations Unies démontre que sans action urgente, il existe une menace croissante d'« impacts graves, généralisés et irréversibles sur les populations et les écosystèmes ». La multiplication des ouragans, des tornades et des phénomènes météorologiques extrêmes nuira aux humains et aux infrastructures. Les vagues de chaleur et les sécheresses mettront en péril la production alimentaire mondiale. La faune et la biodiversité, tant sur terre que dans nos océans, devront s’adapter à de nouveaux environnements ou risquer l’extinction. Ces impacts posent également des risques économiques incalculables.
Avec l’avenir de la neige et bien d’autres encore en danger, nous devons agir maintenant : les scientifiques préviennent que pour atténuer les impacts les plus graves, nous devons maintenir le changement de température de la surface mondiale en dessous de 2 degrés Celsius et ramener les niveaux de CO2 en dessous de 350 ppm.
Agir dès maintenant!
L’adoption de sources d’énergie renouvelables pour lutter contre le changement climatique mondial stimulera l’innovation, créera des emplois à long terme et améliorera notre santé et la qualité de l’air. Les technologies propres dont nous avons besoin pour démarrer existent déjà, il nous suffit de mettre en place des politiques qui leur donnent la priorité.
Que pouvez-vous faire maintenant ?
En savoir plus.
Explorez certains de ces sites Web :
https://climateatlas.ca
https://news.mongabay.com
https://grist.org
https://www.climatewatchdata.org
Être impliqué.
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