COP28 INSIGHTS - 2023 TERMINÉ AVEC LE MOT « F »
Alors que nous prenions le temps pendant les vacances de réfléchir à la COP28, nous n'avons pas pu nous empêcher de constater de première main et à travers nos membres comment un degré ou deux peut faire la différence entre les hivers blancs que nous connaissons et aimons et les tristes pentes vertes. Les réunions à Dubaï, comme la saison de ski, ont débuté par une confrontation avec la réalité climatique qui donne à réfléchir. La première Rapport sur les écarts d'émissions avons trouvé que nous sommes ne sauraient en bonne voie pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris visant à limiter le réchauffement climatique à moins de 1.5 °C. Le rapport décrit un avenir sombre : si nous continuons comme d’habitude, les températures mondiales devraient désormais augmenter de 2.4 à 2.6 °C d’ici la fin du siècle.
Mais avant d’aller de l’avant et de parler de l’avenir, prenons un peu de recul…
Malgré toutes les controverses et les rumeurs qui circulaient, la COP28 a créé un précédent à bien des égards. Après 30 ans sans évoquer les causes profondes du changement climatique, 198 pays ont reconnu la nécessité de « abandonner les combustibles fossiles dans les systèmes énergétiques, de manière juste, ordonnée et équitable, en accélérant l’action au cours de cette décennie critique ». Une première dans l'histoire des négociations sur le climat… mais il y a eu une déception collective face à l'incapacité d'exiger une « élimination progressive » des combustibles fossiles, et des inquiétudes quant aux failles dangereuses du langage, notamment le captage du carbone, l'hydrogène, les produits pétrochimiques et les carburants de transition, qui ne ne correspond pas à la science du climat.
Mais qu'est-ce que cela transition des combustibles fossiles signifie-t-il vraiment ?
Saviez-vous que le Canada est le quatrième pays producteur de pétrole au monde et qu’il est sur le point d’augmenter sa production ? Nous sommes critiqués sur la scène internationale pour être l'un des plus grands producteurs de combustibles fossiles.
Alors que le président de la COP28 pense qu'une élimination progressive des combustibles fossiles "ramène-nous dans les grottes". Les dirigeants climatiques canadiens pensent différemment.
« Pour la première fois, les pays du monde entier ont convenu collectivement de la nécessité de laisser le pétrole, le gaz et le charbon dans le sol et d’accélérer massivement le développement des énergies renouvelables et les économies d’énergie – au cours de cette décennie. Il ne peut y avoir d'erreur : l'ère des combustibles fossiles touche bientôt à sa fin. » - Julia Levin Environmental Defense.
« Bien qu'il reste encore beaucoup à faire, il ne fait aucun doute que le Canada ne peut ignorer les défis et les opportunités que représente la transition énergétique en cours. En tant que pays producteur de pétrole et de gaz, tous les niveaux de gouvernement du Canada doivent préparer notre économie et notre main-d'œuvre à une crise mondiale. baisse de la demande de pétrole et de gaz. Chris Severson-Baker, Simon Dyer, Janetta McKenzie – Institut Pembina.
L'Institut Pembina, basé à Calgary, affirme que l'accent mis sur les énergies renouvelables devrait être un signal pour le Canada, et en particulier Alberta , à consacrer davantage d’efforts aux énergies renouvelables. Le Global Climate Action Network a également décerné au gouvernement de l'Alberta le Prix du fossile du jour « être le meilleur pour être le pire et faire le plus pour en faire le moins », mais l'Alberta a le potentiel d'être la pierre angulaire de L’avenir des énergies renouvelables au Canada!
Albertosaurus, a serrated-tooth carnivore, roamed across Alberta millions of years ago. (Dinopedia)
Avec 118 gouvernements s'engageant à tripler la capacité mondiale d'énergie renouvelable d'ici 2030, la transition est en cours et chez POW Canada, nous pensons que nous devons prendre les devants et surfer sur la vague sans fossiles vers l'avenir ! Mais cela nécessitera des bras forts. Même si les accords et les engagements signés ne sont pas contraignants, ces documents peuvent néanmoins servir de points de référence importants pour responsabiliser nos gouvernements et nos entreprises en matière d’action climatique !
2023 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée, et nous en avons vu les répercussions tout au long de la nouvelle année. Ce n'est un secret pour personne que le réchauffement des températures dû aux émissions élevées entraîne des événements météorologiques plus dramatiques et affecte la saison de ski (entre autres…). Il y a une dynamique maintenant et 2024 pourrait être un tournant, mettons-nous au travail !
Quelques notes positives
Autres nouvelles positives de la COP28 - Le Canada a également annoncé une ébauche du premier plafond mondial d'émissions du secteur pétrolier et gazier, a soutenu le Global Methane Pledge et a annoncé son engagement à présenter un projet de loi fédéral sur la responsabilité en matière de nature en 2024 pour rassembler le cadre mondial sur la biodiversité et le climat. Action.
Le Canada a également soutenu les huit déclarations dirigées par la présidence de la COP8, notamment :
- Coalition pour des partenariats multiniveaux de haute ambition pour l’action climatique
- Déclaration des Émirats sur l'agriculture durable
- Systèmes alimentaires résilients et action climatique
- Engagement mondial en matière d'énergies renouvelables et d'efficacité énergétique ;
- Déclaration sur l'aide climatique, le redressement et la paix ;
- Déclaration sur le climat et la santé ;
- Partenariat pour des transitions justes et l’action climatique tenant compte du genre ;
- Engagement mondial sur le refroidissement pour la COP28 ;
- Déclaration d'intention sur la reconnaissance mutuelle des systèmes de certification pour les énergies renouvelables et les dérivés de l'hydrogène à faible teneur en carbone.